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Le soutien aux interdictions augmente, le processus ralentit

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L'élan pour interdire les armes qui sélectionneraient et attaqueraient des cibles sans autre intervention humaine se renforce rapidement tandis qu'un processus multilatéral pour discuter des armes se poursuit, mais à un rythme terne.

Cette semaine, cinq pays ont appelé à une interdiction préventive des systèmes d'armes entièrement autonomes lors de la troisième réunion de la Convention sur les armes classiques (CCW) sur le sujet : l'Algérie, le Chili, le Costa Rica, le Mexique et le Nicaragua. Les annonces poussent le nombre de nations cherchant une interdiction à un total de 14 (voir la liste ci-dessous).*

Vendredi 15 avril, les États participant à la réunion de la CCW sur les systèmes d'armes létaux autonomes (un autre terme pour les robots tueurs) ont convenu par consensus de recommander que les délibérations sur le sujet se poursuivent avec la formation d'un groupe d'experts gouvernementaux à composition non limitée. Les États examineront et, s'il y a consensus, adopteront formellement cette recommandation lors de la cinquième Conférence d'examen de la CCAC le 16 décembre 2016.

Bien que cela reste à confirmer par la Conférence d'examen, le Groupe d'experts gouvernementaux devrait se réunir pendant environ six semaines en 2017 et 2018 pour explorer et convenir de « recommandations possibles sur les options » pour lutter contre les systèmes d'armes autonomes létal.

La création d'un groupe d'experts gouvernementaux ferait passer le travail d'un statut informel à un statut formel et créerait l'attente d'un résultat concret. Cependant, la Campagne pour arrêter les robots tueurs estime que deux ans couvrant six semaines de travail devraient viser plus que simplement identifier des « options ».

Au total, 94 États (82 hautes parties contractantes, un signataire et 11 non-signataires) ont participé cette semaine à la « réunion informelle d'experts » sur les systèmes d'armes létaux autonomes aux Nations Unies, ce qui représente une augmentation par rapport aux 90 États. lors de la précédente réunion d'une semaine en avril 2015 et 87 pays lors de la première réunion sur le sujet tenue en mai 2014.

Comme ce fut le cas lors des deux réunions précédentes, la nécessité d'un contrôle humain significatif des systèmes d'armes était un élément central de la réunion, soulevée tout au long de la réunion par plusieurs États, des présentateurs experts, le CICR et la Campagne pour arrêter les robots tueurs. D'autres formulations relatives au contrôle humain ont été proposées, notamment par les États-Unis, qui ont exprimé leur préférence pour des « niveaux appropriés de jugement humain ». Mais après trois ans, la notion de contrôle humain des systèmes d'armes reste au cœur de ce débat international.

* Le 14 États demandent une interdiction préventive sur les armes entièrement autonomes sont l'Algérie, la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, Cuba, l'Équateur, l'Égypte, le Ghana, le Saint-Siège, le Mexique, le Nicaragua, le Pakistan, l'État de Palestine et le Zimbabwe.

MISE À JOUR : Consultez les Rapport d'activités lors de la troisième réunion d'experts de la CCAC.

Marie

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