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Pas de robots tueurs pour le Fonds européen de la défense

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Un accord provisoire conclu le 20 février 2019 interdirait au nouveau Fonds européen de défense (FED) d'investir dans le développement de systèmes d'armes autonomes létaux ou de robots tueurs. L'accord politique partiel doit maintenant être formellement approuvé par le Parlement européen et le Conseil.

La Campagne pour arrêter les robots tueurs accueille l'accord comme un exemple de mesure qui peut être prise pour empêcher le développement d'armes entièrement autonomes. Interdire l'investissement contribue à stigmatiser les systèmes d'armes qui manquent de contrôle humain significatif sur les fonctions essentielles de sélection et d'engagement des cibles. Il ouvre la voie à des lois nationales et à un traité international interdisant de telles armes. La campagne exhorte les États européens à s'engager et à travailler pour interdire les armes entièrement autonomes et à entamer des négociations cette année sur un nouveau traité d'interdiction.

Le projet de Fonds européen de la défense recevra un budget de 13 milliards d'euros pour 2021-2027 pour financer "projets collaboratifs de recherche et développement de défense. " Le FED ne serait pas autorisé à financer le développement de systèmes d'armes létaux autonomes. Il peut toutefois soutenir la production d'armes nucléaires interdites et d'autres armes aveugles telles que les armes incendiaires.

Le groupe Verts/ALE a cherché à exclure les robots tueurs du financement du FED en raison de son alarme terminée la perspective de tels systèmes d'armes « inhumains et dangereux ».

Pour prévoir l'interdiction la plus efficace, l'accord EDF doit être mis en œuvre sans les qualificatifs implicites dans sa description des systèmes d'armes létaux autonomes. L'EDF ne devrait pas exempter certains types de systèmes d'armes autonomes létaux (anti-matériel, défensif). La création d'une exception pour l'utilisation de cette technologie dans les « contre-mesures » ne devrait pas être autorisée sans un examen approfondi des risques et de la probabilité de contribuer à la prolifération des systèmes d'armes autonomes.

Objections européennes aux robots tueurs

L'accord EDF fait suite une résolution du Parlement européen du 12 septembre 2018 pour laquelle une majorité écrasante de députés a voté, exigeant le début de « négociations internationales sur un instrument juridiquement contraignant interdisant les systèmes d'armes létales autonomes ».
Au paragraphe 5 de cette résolution, les députés européens ont souligné leur « volonté d'adopter une position similaire » sur le FED.

Résolution 2018 / 2752 a reçu un large soutien de tous les partis ; il a été adopté par 566 voix pour et 47 contre, 73 abstentions.

Les 28 États membres de l'UE varient considérablement dans leurs approches politiques et juridiques pour répondre aux multiples préoccupations soulevées par les armes entièrement autonomes. L'Autriche avec le Brésil et le Chili réclame un mandat de négociation créer « un instrument juridiquement contraignant pour assurer un contrôle humain significatif sur les fonctions critiques » des systèmes d'armes. Le Saint-Siège soutient également l'objectif d'interdire les robots tueurs.

Les 52 membres de la Commission européenne Groupe d'experts de haut niveau sur l'intelligence artificielle a publié un document de discussion en décembre dernier décrivant les préoccupations éthiques, de prolifération, techniques et autres concernant les systèmes d'armes qui "fonctionneraient sans un contrôle humain significatif sur les fonctions critiques de sélection et d'attaque de cibles individuelles". Le document recommande que les États de l'UE soutiennent la résolution de septembre 2018.

L'avenir du contrôle des armements à Berlin

Le 15 mars, le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas tiendra une réunion à Berlin pour les représentants de l'État et les scientifiques sur le «l'avenir de la maîtrise des armements» pour réfléchir à la manière de faire face aux menaces émergentes telles que les armes entièrement autonomes. Le ministre voit un besoin urgent de « nouvelles initiatives de désarmement » sur les robots tueurs car il considère que le droit international existant est insuffisant.

Lors de l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York en septembre dernier, Maas exhorté les États à « interdisez les armes entièrement autonomes – avant qu'il ne soit trop tard ! » La Campagne pour arrêter les robots tueurs espère coopérer avec l'Allemagne et d'autres États pour lancer des négociations afin d'atteindre cet objectif commun dès que possible. Le 21 mars, la campagne se tiendra un événement public à Berlin suivi d'une réunion stratégique de deux jours par ses membres. La coordinatrice de la campagne, Mary Wareham de Human Rights Watch, participera à la « conférence sur le futur de la maîtrise des armements le 15 mars.

La prochaine Convention sur les armes classiques (CCW) réunion sur les systèmes d'armes létaux autonomes s'ouvre à l'ONU à Genève le 25 mars.

Marie

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