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Saisir l'opportunité d'agir

Les États devraient saisir l'opportunité prendre des mesures internationales pour empêcher la création d'armes robotiques entièrement autonomes. Le vendredi 15 novembre aux Nations Unies à Genève, les États parties à la Convention sur les armes classiques (CCW) décidera s'il faut aborder la question de ces futures armes qui, une fois activées, sélectionneraient et engageraient des cibles sans intervention humaine.

Lors de "consultations informelles" le lundi 11 novembre, la France, en tant que présidente de la réunion de cette semaine sur la Convention sur les armes classiques, a proposé un mandat pour "discuter des questions liées aux technologies émergentes" dans le domaine des "systèmes d'armes létaux autonomes".

La Campagne pour arrêter les robots tueurs soutient toute action visant à lutter d'urgence contre les armes entièrement autonomes dans n'importe quel forum et elle se félicite de la perspective de travaux dans le cadre de la Convention sur les armes classiques. Le protocole de 1995 de la CCW interdisant les lasers aveuglants est un exemple pertinent d'une arme interdite à titre préventif avant qu'elle ne soit jamais déployée ou utilisée.

Les décisions de la Convention sur les armes classiques sont prises par consensus, ce qui signifie qu'une seule nation pourrait bloquer l'accord et empêcher l'adoption du mandat. Aucune nation n'a indiqué qu'elle s'opposerait au mandat proposé par la France, mais la règle du consensus signifie qu'il n'y a aucune garantie qu'il y aura un accord sur un mandat cette semaine.

Depuis la campagne pour arrêter les robots tueurs lancée en avril de cette année, les armes entièrement autonomes sont passées d'un problème obscur et peu connu à un problème qui attire l'attention internationale. Au total, 34 États ont pour la première fois fait des remarques publiques sur des armes entièrement autonomes : Algérie, Argentine, Autriche, Biélorussie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Costa Rica, Cuba, Équateur, Égypte, France, Allemagne, Grèce, Inde , Indonésie, Iran, Irlande, Italie, Japon, Mexique, Maroc, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Russie, Sierra Leone, Espagne, Afrique du Sud, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis. Beaucoup de ces nations sont partie à la Convention sur les armes classiques.

Toutes ces nations ont exprimé leur intérêt et leur inquiétude face aux défis et dangers posés par les armes entièrement autonomes. Aucun ne s'est opposé à une discussion plus approfondie de la question dans les forums diplomatiques internationaux, et cette semaine, plus d'une douzaine d'États ont indiqué leur soutien au mandat de lutter contre ces armes via la Convention sur les armes classiques.

La Campagne pour arrêter les robots tueurs appelle les États à mettre en place une interdiction complète des armes entièrement autonomes qui seraient capables de sélectionner et d'attaquer des cibles sans intervention humaine. Cette interdiction devrait être réalisée par un traité international, ainsi que par des lois nationales et d'autres mesures. Un traité international pourrait être conclu de plusieurs manières, notamment par la négociation et l'adoption d'un nouveau protocole à la Convention sur les armes classiques.

Pour des mises à jour régulières de la Convention sur les armes classiques, suivez la Campagne pour arrêter les robots tueurs sur Twitter à : @BanKillerRobots.

Pour plus d'informations, s'il vous plaît voir:

Marie

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