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Rapport de l'ONU sur la robotique autonome mortelle

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Les Nations Unies (ONU) rapport appelant à un moratoire mondial sur la robotique autonome létale, des systèmes d'armes qui peuvent sélectionner et tuer des cibles sans qu'un être humain émette directement un ordre, sera examiné cette semaine à Genève. Le rapport doit être présenté à l'ONU Droits de l'Homme du Conseil dans l'après-midi du mercredi 29 mai par son auteur le professeur Christof Heyns, rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires pour le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. La présentation sera suivie d'un débat où, pour la première fois dans un forum multilatéral, les gouvernements donneront leur point de vue sur la question de savoir que faire des armes entièrement autonomes.

La Campagne pour arrêter les robots tueurs se félicite de la Rapport d'expertise de l'ONU et souscrit à sa conclusion selon laquelle la robotique autonome mortelle « soulève des préoccupations de grande envergure concernant la protection de la vie en temps de guerre et de paix. Cela inclut la question de savoir dans quelle mesure ils peuvent être programmés pour se conformer aux exigences du droit international humanitaire et aux normes protégeant la vie en vertu du droit international des droits de l'homme. Au-delà de cela, leur déploiement peut être inacceptable car aucun système adéquat de responsabilité juridique ne peut être conçu et parce que les robots ne devraient pas avoir le pouvoir de vie ou de mort sur les êtres humains.

Nous exhortons tous les pays à examiner et à élaborer publiquement leur politique sur les armes entièrement autonomes, en particulier en ce qui concerne les préoccupations éthiques, juridiques, politiques, techniques et autres qui ont été soulevées dans le rapport Heyns.

La Campagne pour arrêter les robots tueurs appelle tous les pays à accueillir le rapport Heyns et à approuver et mettre en œuvre ses recommandations qui appellent tous les États à :

  • Mettre en place un moratoire national sur la robotique autonome mortelle. (Paragraphe 118)
  • Déclarer un engagement à respecter le droit international humanitaire et le droit international des droits de l'homme dans toutes les activités entourant les armes robotiques, et mettre en place et mettre en œuvre des processus rigoureux pour assurer le respect à tous les stades de développement. Cela devrait être fait à la fois unilatéralement et dans le cadre d'instances multilatérales. (Paragraphe 119)
  • S'engager à être le plus transparent possible sur les processus internes d'examen des armes, y compris les mesures utilisées pour tester les systèmes robotiques. Les États devraient, au minimum, fournir à la communauté internationale la transparence concernant les processus qu'ils suivent (sinon les résultats substantiels) et s'engager à rendre les examens aussi solides que possible. (Paragraphe 120)
  • Participer au débat international sur la robotique autonome létale et être prêt à échanger les meilleures pratiques avec d'autres États, et à collaborer avec le Groupe de haut niveau sur la robotique autonome létale. (Paragraphe 121)

La Campagne pour arrêter les robots tueurs s'engage à mettre en œuvre les recommandations du rapport aux ONG, à savoir :

  • Sensibiliser au problème et examiner les implications de la robotique autonome mortelle pour les droits de l'homme et pour les personnes en situation de conflit armé. (Paragraphe 123)
  • Assister et dialoguer avec les États dans la mesure du possible, en alignant leurs procédures et activités pertinentes sur le droit international humanitaire et le droit international des droits de l'homme. (Paragraphe 124)
  • Exhorter les États à être aussi transparents que possible en ce qui concerne leurs processus d'examen des armes. (Paragraphe 125)
  • Soutenir le travail du Panel de haut niveau sur la robotique autonome mortelle. (Paragraphe 126)

Après que le professeur Heyns a présenté le rapport au Droits de l'Homme du Conseil il y aura un « dialogue interactif » au cours duquel les États pourront faire de brèves déclarations (moins de 5 minutes) pour donner leur avis sur le rapport. Les militants du monde entier ont exhorté les gouvernements à soutenir le rapport et à mettre en œuvre les recommandations, notamment en Autriche, au Canada, en Colombie, en Allemagne, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Norvège, au Pakistan, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et au États-Unis.

Le rapport de 22 pages du professeur Heyns, un avocat sud-africain, a suscité un intérêt considérable dans les médias et a stimulé l'intérêt du public depuis qu'il a été téléchargé au Conseil des droits de l'homme. site  de la fin avril.

Le mardi 28 mai, des représentants de la Campagne pour arrêter les robots tueurs interviendront à midi conférence de presse, et dans un après-midi événement parallèle, M. Steve Goose de Human Rights Watch et le Dr Peter Asaro du Comité international pour le contrôle des armements robotiques présenteront les points de vue de la coalition sur le rapport de l'ONU et discuteront de ses attentes quant à l'action des gouvernements et autres.

Pour plus d'informations, voir:

  • Rapport par le Rapporteur spécial des Nations Unies, Christof Heyns, qui sera présenté le 29 mai 2013.
  • Synopsis du rapport de l'ONU préparé par la Campagne pour arrêter les robots tueurs.
  • Consultatif pour le point de presse de la Campagne pour arrêter les robots tueurs le 28 mai 2013
  • Flyer pour l'événement parallèle de la Campaign to Stop Killer Robots le 28 mai 2013 à 2.00hXNUMX en Salle XIII

Couverture choisie du rapport de l'ONU :

Marie

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