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L'image montre le siège du Comité international de la Croix-Rouge à Genève

Le CICR appelle à de nouvelles règles juridiques pour traiter l'autonomie des systèmes d'armes

L'image montre le siège du Comité international de la Croix-Rouge à Genève

Le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, a informé les États aujourd'hui sur la conclusion du CICR selon laquelle un nouveau droit international est nécessaire pour relever les défis éthiques, humanitaires et juridiques posés par l'autonomie des systèmes d'armes.

Le CICR est largement reconnu comme le gardien du droit international humanitaire (DIH) : le droit qui fournit des protections pendant les conflits armés. Ils expriment depuis de nombreuses années des inquiétudes concernant les implications morales et juridiques de l'« autonomie » des systèmes d'armes, mais leur conclusion aujourd'hui selon laquelle de nouvelles règles juridiques sont nécessaires pour répondre à ces inquiétudes est une étape très importante.

Il y a un long chemin à parcourir pour transformer cette conclusion en résultat juridique, mais cette étape devrait inspirer l'espoir qu'une nouvelle réalité juridique est possible. Aucun traité interdisant et réglementant les systèmes d'armes n'a été adopté au cours des dernières décennies sans l'engagement actif et constructif du CICR.

La position du CICR énonce les éléments clés qui doivent être transformés en règles juridiques :

· Interdictions sur les systèmes imprévisibles

· Interdictions de cibler des personnes ; et

· Règlements pour assurer le contrôle humain sur d'autres systèmes.

Cette annonce devrait donner un nouvel élan aux efforts des États dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur les armes classiques (CCW). Ce travail a été difficile au cours de la dernière année, la COVID et l'intransigeance politique entravant une action de fond. Alors que la CCAC approche d'une « Conférence de révision » marquante, il est temps pour les États d'exposer leur vision de ce à quoi devraient ressembler les futures règles juridiques et politiques. 

La Campagne pour arrêter les robots tueurs appellera les États à contribuer à ce processus. Reconnaître le besoin d'interdictions et de réglementations pour assurer un contrôle humain significatif dans l'utilisation de la force - et pour empêcher l'adoption de machines qui cibleraient des personnes. Même si la CCAC n'est peut-être pas en mesure de se mettre d'accord sur une réponse efficace, le travail que les États font actuellement devrait jeter les bases d'une nouvelle loi à l'avenir. La position du CICR fournit une structure pour un futur traité juridique.

La conclusion du CICR selon laquelle le droit doit répondre à la technologie marque un développement important dans la conversation internationale. Les États, les organisations internationales et la société civile doivent travailler ensemble pour approfondir cette conversation.  

Claire Conboy

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